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Dis à ma fille

que je pars en voyage de Denise Chalem

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Entre les quatre murs d’une cellule, deux femmes sont condamnées à se rencontrer.

 

C’est le sujet périlleux de cette pièce tendre et pourtant sans complaisance écrite par Denise Chalem.

 

Dans le réalisme d’un quotidienet les intrusions d’une surveillante, la force et la beauté de cette rencontre vitale nous apparaît d’autant plus précieuse.

 

Incarcérée depuis sept ans, Dominique, prolo grande gueule, ne voit pas d’un bon œil l’arrivée de Caroline et ses grands airs. Un monde sépare ces deux femmes. Le confinement de la cellule va finalement les rapprocher. Face à Caroline, torpillée par la violence carcérale, l’indifférence bourrue de Dominique se fissure. Consentant par nécessité à accepter leur différence, les deux femmes se rencontrent, se livrent et se soutiennent.

Dans ce contexte oppressant, leur complicité naissante installe une émotion permanente. Chaque éclat de rire, chaque confession sont pour elles autant de petites évasions. La réalité les rattrape souvent. Mais l’humanité de leur rencontre est plus forte.

 

On s’étonne de ce qu’il reste toujours à découvrir d’un être dont on croit tout savoir.

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